mardi 4 octobre 2011



Homme ou fleur, notre existence.
Brille un jour et se flétrit,
L'ombre de la mort s'avance,
S'étend sur tout ce qui vit.

Le vent qui sème la plante
Passe encore et la détruit.
L'aurore qui nous enchante
Est un pas vers l'autre nuit.

Aucun être ne résiste
Au décret mystérieux,
Toujours l'hiver morne et triste
Après l'été radieux.

Toujours le son d'une plainte
Se mêle à l'hymne vainqueur;
Toujours vaguement la crainte
Frissonne au fond du bonheur

C'est plus haut que l'on s'abreuve
D'harmonie et de beauté !
Marchons; le temps est un fleuve
Qui coule vers l'éternité !

Marie JENNA.




« Les jours de l'homme passent comme l'herbe ; il fleurit comme la fleur des champs. Qu'un souffle passe sur lui, et il n'est plus, et le lieu qu'il occupait ne le reconnait plus. » Ps.102

« Vanité des vanités, et tout n'est que vanité. » L'Ecclesiaste.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire