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vendredi 24 mai 2013

L'Europe c'est l'Église !





otre civilisation a été fondée par l'Église, par ses mains, par ses sueurs et par son sang ; elle a créé la liberté en abolissant l'esclavage antique, elle a donné la dignité de la femme établie sur le mariage indissoluble, elle a donné aux États la meilleure constitution fondée sur l'obéissance de tous au souverain temporel subordonné aux lois divines. La sauvagerie moderne fait exactement le travail inverse : elle asservit l'homme à ses passions les plus viles, ravale la femme au statut de créature de plaisir par le divorce et prêche la révolution permanente face à l'autorité. Le monde contemporain est un retour à la barbarie, pire que celle des Goths et des Vandales, qui détruisaient pour construire : le monde moderne ne construit rien, il est une pure force négative, une étoile noire couvée entre les griffes de Satan.

vendredi 11 janvier 2013

« Le roman de Charette », par Philippe de Villiers





     Nous était déjà familier le Charette du Marais, on connaît maintenant Charette le marin !

     Car tel est l'intérêt principal, à mon sens, du nouveau livre de Philippe de Villiers. Un travail de recherche exceptionnel et une jolie plume permettent à l'auteur de faire revivre sur le papier la carrière d'officier de marine du jeune François-Athanase. Durant la première moitié de l'ouvrage nous suivons donc notre héros depuis Brest, où il apprend le métier de la mer, jusqu'à la Sublime Porte, en passant par les Îles du Vent, la Morée ou les côtes Barbaresques. Dans une ambiance de tempête et de poudre à canon, Philippe de Villiers, à travers l'expérience du chevalier Charette, nous projette avec talent au cœur de la Marine française d'Ancien-Régime et des conflits qu'elle dû soutenir au cours du XVIIIe siècle finissant. Atmosphère d'honneur et d'héroïsme. 

     Mais c'est aussi l'époque de la peste philosophique qui commence à pourrir les esprits. L'officier Charette, de retour à Brest après être rentré en France par Toulon, est effrayé par l'air de révolution qui stagne dans les villes, démissionne de la Marine et se retire dans la propriété de sa femme, le domaine de Fonteclose. C'est le point de départ de la seconde partie du livre, beaucoup moins intéressante car elle ne fait que retracer l'épopée vendéenne du chevalier, déjà très connue, sans y rajouter quelque chose de nouveau. Par soucis de fluidité et de clarté, peut-être, Philippe de Villiers passe (trop) rapidement sur les événements de la guerre, ce qui laisse parfois une impression de confusion. En fin de compte on parvient difficilement à saisir la personnalité du chevalier Charette ; l'usage de la première personne, du début à la fin, peut aussi dérouter. Mais n'oublions pas que nous sommes dans un roman historique rigoureusement documenté ; tout ce qui y est relaté (ou presque) s'est réellement passé : cette exigence empêchait l'auteur de s'écarter trop loin des sources. On peut donc dire que « Le roman de Charette », s'il constitue une bonne introduction au personnage et à la Guerre de Vendée, agréable à lire et accessible, est néanmoins insuffisant pour pénétrer en profondeur les événements et les personnalités (ce n'était sans doute pas le but) ; toutefois cela n'est pas imputable à l'auteur, mais à la nature romanesque de l'ouvrage qui oblige à ne pas s'attarder aux analyses historiques.


Trois ouvrages consacrés à Charette ; à lire dans l'ordre.